• Accueil en internat et sans limitation de durée de personnes atteintes de déficience mentale avec éventuellement des handicaps associés, comme les troubles du comportement.
• Accueil de personnes qui ne peuvent s’intégrer de leurs propres forces dans la vie sociale.
• Chrysalis offre aux personnes hébergées une ambiance familiale et sereine, avec un encadrement optimal.
• La psychothérapie institutionnelle permet l’accueil des personnes mentalement handicapées dans leur intégrité, tout en ayant conscience de leurs souffrances et de leurs angoisses. Elle permet l’acceptation et la reconnaissance de chacun, pleinement, sans apitoiement et sans restriction aucune, elle va à la rencontre de la personne et non du malade.
• La diversité des diagnostics et des symptômes, le mélange des âges et des sexes permettent des interactions thérapeutiques et de surprenantes évolutions.
• Accueil en internat et sans limitation de durée de personnes atteintes de déficience mentale avec éventuellement des handicaps associés, comme les troubles du comportement
• Accueil de personnes qui ne peuvent s’intégrer de leurs propres forces dans la vie sociale
• Chrysalis offre aux personnes hébergées une ambiance familiale et sereine, avec un encadrement optimal
• La psychothérapie institutionnelle permet l’accueil des personnes mentalement handicapées dans leur intégrité, tout en ayant conscience de leurs souffrances et de leurs angoisses. Elle permet l’acceptation et la reconnaissance de chacun, pleinement, sans apitoiement et sans restriction aucune, elle va à la rencontre de la personne et non du malade
• La diversité des diagnostics et des symptômes, le mélange des âges et des sexes permettent des interactions thérapeutiques et de surprenantes évolutions
Un atelier de peinture et de sculpture permet l’expression créative, mais aussi l’expression des mondes imaginaires, tantôt angoissants et destructeurs, tantôt en évolution. Cet atelier est un outil précieux pour connaître le patient et communiquer avec lui, l’accompagner dans son évolution.
Des expositions des peintures et des sculptures des résidents sont prévues.
Un atelier de couture permet à certains de trouver leur valorisation et de grandes satisfactions.
Le potager et le jardinage fonctionnent au gré des saisons.
L’atelier cuisine est quotidien, en particulier pour la confection des repas.
L’hippothérapie est proposée à tout résident susceptible d’apprécier le contact avec le cheval.
Plusieurs fois par semaine, des sorties sont organisées: sorties en forêt, au parc du château de la Hulpe, au lac de Genval…
Sans oublier:
• Ateliers bricolage (pâte à sel, papier mâché)
• Balançoires et trampolines pour certains,
• Musique et art-thérapie pour d'autres
• Activités shopping
• Jeux de société et puzzles (structurants).
• Et même baptême de l’air
Les contacts avec la nature ainsi que la marche apaisent le mental des résidents.
Les sorties ont également un but éducatif: apprendre certains dangers, les règles de sécurité. Elles sont aussi l’occasion de contacts privilégiés entre résidants et éducateurs et pour les résidents entr’eux. Plusieurs fois par an, des sorties ou de courts séjours sont organisés à la mer ou dans les Ardennes, ainsi que diverses autres «escapades».
Nous accueillons des malades-handicapés mentaux dont le diagnostic est lourd et souvent désespéré. CHRYSALIS est une communauté thérapeutique avec un noyau directeur, mais dont tout l’ensemble et la structure, c’est-à-dire tous les membres du personnel - éducatif et non-éducatif -, l’immeuble et ses abords ont un rôle thérapeutique.
En ce qui concerne les malades, la diversité des diagnostics et des symptômes, le mélange des âges et des sexes permettent des interactions thérapeutiques. L’ensemble exige une vigilance constante pour canaliser les évolutions. Celles-ci font l’objet d’études et de recherches afin de faire évoluer la médecine psychiatrique.
Un lieu de psychothérapie institutionnelle ne doit jamais se figer, mais se remettre en cause au fur et à mesure qu’il se construit. Il appartient à chaque système de psychothérapie institutionnelle d’inventer les moyens et les méthodes qui lui conviennent le mieux, le rendent le plus adéquat. Pour progresser en efficacité – et c’est d’abord de cela qu’il s’agit – nous devons fuir les idées toutes faites et chercher à garder une attitude « naïve », originaire, face aux questions que la maladie mentale pose. C’est à cette stricte condition que le travail institutionnel ne se transforme pas en gardiennage coûteux.
Un malade mental qui a été « placé » - et donc en quelque sorte exclu de l’environnement qui l’avait appelé à la vie – même si les parents n’avaient d’autre alternative pour sauver leur foyer et leur équilibre psychique, cet être qui se vit « rejeté », rejettera et détruira à priori toute possibilité d’intégration dans quelque lieu que ce soit. Par peur panique d’un jour revivre l’exclusion, il préfèrera la provoquer.
Le personnel de l’institution CHRYSALIS a pour mission de laisser s’exprimer les symptômes sans s’y laisser capter, mais tout en y prêtant une attention sans faille, attentif à l’évolution qui laissera place à d’autres langages, d’autres expressions, d’autres moyens de communication.
La thérapie de l’institution CHRYSALIS supprime progressivement les camisoles chimiques infligées aux malades (les camisoles physiques sont de toute manière exclues). L’absence de camisole chimique favorise l’expression des symptômes et permet de faire connaître aux soignants la manière dont chaque patient s’est structuré dans l’invivable.
On ne peut s’approcher de la psychose sans aborder un de ses aspects les plus tragiques, celui qui toujours la caractérise et lui donne des tonalités qui nous fascinent et nous dépassent, ses rapports avec la mort. Ce n’est pas la mort organique en tant que phénomène abouti qui nous concerne ici, mais le déséquilibre entre les pulsions de vie et les pulsions de mort dont le psychotique est l’objet. Le fou est en danger de mort parce que sa vie n’a pas droit à la parole, parce qu’il est incapable d’utiliser les ressources dont il dispose et qu’il n’a pu suffisamment investir l’existence. Sa vie devient une agonie que personne ne prend au sérieux.
Nous ne pouvons commencer à comprendre un malade mental si nous ne faisons pas l’effort de mobiliser notre attention, de nous intéresser aux détails, de ré-apprendre le sens des éléments de la vie quotidienne, parce que la maladie mentale parle très simplement des choses élémentaires: avoir chaud ou froid, avoir faim, être triste, avoir peur, être nu, se remplir, se vider, toucher, être seul, briser, se salir, être beau, être laid, être de trop, être bien, dormir, s’affoler, respirer ou mourir, etc. Il faut pouvoir écouter tous ces messages. Il est important de s’interroger sur le « temps – vécu » du psychotique.
Offrir au psychotique, à l’autiste, de se construire une histoire personnelle, de briser la lancinante répétition des symptômes, des comportements sclérosés, lui permettre d’éviter que la vie qui cherche à s’affirmer ne soit tributaire d’un passé destructeur. Il nous faut lui rendre le droit et les moyens d’avoir une histoire personnelle tout en lui donnant la possibilité de trouver sa place dans une histoire collective à partir d’une structure institutionnelle.
De telles démarches ne sont possibles qu’au prix d’efforts continus.
Nous sommes d’accord pour reconnaître que la seule volonté d’aider les plus atteints ne suffit pas. La petite structure de type familial y est pour beaucoup, l’expérience professionnelle aussi,
Expérience qui a appris à gérer la peur, expérience qui permet l’accueil des personnes handicapées mentales dans leur intégrité en ayant conscience de leurs souffrances et de leurs angoisses, expérience qui permet d’accepter et de reconnaître chacun pleinement, sans apitoiement et sans restriction aucune, d’aller à la rencontre de la personne plutôt que du malade. Et les résultats sont évidents.
Des personnes handicapées mentales qui associent à leur handicap des troubles du comportement ou des troubles d’agressivité et qui, de ce fait, ont été camisolées physiquement et chimiquement dans un hôpital psychiatrique parfois pendant des années, après quelque mois – parfois quelques semaines – circulent librement dans l’institution et visiblement sous l’effet d’aucune camisole, ni physique, ni chimique.
Nous avons choisi d’accepter des situations désespérées. Bien nous en a pris, car dans plusieurs cas de nets progrès sont observables.
L’action thérapeutique de CHRYSALIS a pour but la reconstruction du malade, l’abaissement de l’angoisse à un niveau tolérable et la diminution de l’impact destructeur des pulsions de mort.
L'approche thérapeutique pratiquée à Chrysalis s'inspire de la psychothérapie institutionnelle telle qu'elle a été mise en oeuvre par Jean Oury à la clinique de La Borde et par Michel Hock à La Devinière.
Notre ignorance des mécanismes d’éclosion de la maladie mentale et de son déroulement, le peu de moyens adéquats dont nous disposons, font que cette maladie reste à l’écart comme si elle était une fatalité. Serait bien présomptueux celui qui dirait en connaître l’infinité des causes, des origines, des conditions d’éclosion et de déroulement, mais tous ceux qui la côtoient cherchent à la comprendre parce qu’il s’agit d’une composante fondamentale de la vie humaine.
L’histoire familiale et la biologie, l’hérédité et l’environnement social, les traumatismes du corps et les blessures de l’âme ont tous, les uns n’allant pas sans les autres, leur importance dans la construction de la maladie mentale. La folie n’est pas le lot de quelques-uns dont la destinée serait figée et inéluctable, mais une maladie qui s’élabore à chaque instant en fonction des éléments du passé et d’un environnement actuel.
C’est de ce principe que découlent les possibilités thérapeutiques. La folie est de toute évidence un vécu extrêmement douloureux et si le malade mental communique sa souffrance, ce n’est pas pour s’en décharger, mais parce que la vie est insupportable : elle devient un instrument de destruction de lui-même par la destruction de l’autre, surtout si l’autre semble être en mesure de pouvoir lui apporter un soulagement. Il arrivera que le psychotique ou le schizophrène détourne ou détruise tout ce que nous tentons de mettre en place en voulant l’aider, parce que sa vie est devenue destruction. C’est à nous à ne pas nous laisser déborder et à éviter les pièges que le malade met en place. Les signes qu’il nous tend ne sont en règle générale pas les clefs qui permettent de le comprendre. Il se retire derrière sa symptomatologie pour mieux se trouver à l’abri de notre intervention. Le malade se contente de rester à l’écart dans sa citadelle triste. La folie tend là un de ses pièges les plus efficaces, les plus invisibles, les moins contournables : elle parvient à empêcher qu’on la soigne puisque les soignants et les soignés ne peuvent rien échanger; mais quelle que soit l’énormité des difficultés rencontrées il n’est pas raisonnable, ni acceptable, de se contenter des situations existantes comme si rien n’était à faire, rien n’était à découvrir.
L’ignorance doit nous inciter à travailler dans un esprit ouvert.
La maladie mentale exige une création sans cesse répétée. Il n’y a nulle formule magique, mais une lente élaboration qui se remet en cause au fur et à mesure où elle se construit, seule voie qui permette d’échapper aux pièges.
Le comportementalisme est une tentation à laquelle on succombe par besoin de certitudes et de tranquillité; on sait que le face-à-face avec la psychose induit un malaise d’autant plus fort que notre impuissance est réelle. Le comportementalisme devient dangereux quand il tend et/ou veut intervenir sur le comportement et le psychisme d’un individu afin de lui inculquer des normes tendant à «uniformiser» sa personnalité et à lui ôter toute originalité et unicité. Nous veillons impérativement à ce que l'individualité et la singularité de chaque personne accueillie dans notre structure soit respectée.
À CHRYSALIS, nous nous efforçons de nous adapter à la personnalité de chaque personne diagnostiquée avec autisme afin de lui permettre d’évoluer selon ses capacités et sa propre individualité.
La personne avec autisme est souvent considérée comme étant à l’origine de ses difficultés à communiquer avec l’extérieur. On estime que c’est elle qui ne sait pas lier le contact, que c’est elle qui est déficiente. On va chercher dans les gènes, dans l’hérédité, dans le fonctionnement du cerveau la cause de la pathologie. À contrario, l’autisme pourrait être une façon de se protéger d’une hyperesthésie décuplée et d’une empathie trop intense, donc de l’envahissement qui en découle.
La personne avec autisme est tentée de se renfermer dans son monde intérieur, si riche et apaisant. Les rapports sociaux l’angoissent et l’épuisent. Elle a un besoin énorme de solitude pour se ressourcer et cette solitude sera son refuge pour sa vie entière. Il est donc indispensable de respecter les besoins de solitude tout en restant attentif aux interrogations, appels à des contacts et aux possibles évolutions.
Le monde de l’autisme est surprenant et passionnant. Les mots n’étant pas un domaine d’investigation ou d’analyse, la seule approche qui reste est l’observation et à force d’être en présence de l’autre, en osmose en quelque sorte, nous arrivons tant soit peu à décoder son réactionnel.
Parvenir dans la mesure de nos moyens et possibilités à entrer dans leur univers ne pourra – et nous l’avons observé – que leur apporter une forme de sécurité, d’apaisement et de bien-être. Être disponible à l’autre, c’est pouvoir faire abstraction de son propre schéma mental afin d’être ouvert et réceptif aux codes de l’autre. Tâche difficile mais combien enrichissante.
Nous recevons un malade lorsque nous pensons que le modèle de psychothérapie institutionnelle en fonction à CHRYSALIS et la structure de type familial permettent d’espérer des progrès sensibles.
L’admission est fonction de critères liés à l’état mental de la personne, ainsi qu’aux équilibres interrelationnels existant dans l’institution.
L’admission peut être demandée par tout particulier – parent, médecin – ou par une institution : Institut Médico Pédagogique, hôpital général ou psychiatrique, Commission de Défense Sociale, tribunal, etc. …
Nous tenons à recevoir un maximum d’informations et donc les dossiers établis antérieurement, les examens médicaux, diagnostics, rapports sociaux et, en règle générale, tout ce qui a été écrit ou dit du malade. Les éléments qui nous sont fournis permettent une première approche de la manière dont quelqu’un a été perçu et donne une idée des motifs des échecs successifs.
Après étude du dossier, nous demandons une première rencontre avec le patient.
Si ce premier contact est favorable de part et d’autre, le patient passe un premier temps d’essai de deux mois dans notre structure, afin que nous puissions estimer s’il lui sera possible de s’intégrer dans la dynamique existante et, parallèlement, s’il est accepté par les résidents de l’institution.
Si ce temps d’essai est positif, l’accueil sera en principe définitif.
Nous ne craignons pas le mélange des âges, ni celui des sexes, le mélange des symptômes ou des structures mentales. C’est au contraire de la diversification que naissent les progrès thérapeutiques, à condition toutefois que l’harmonie règne entre toutes les différences et surtout que les soignants n’omettent jamais de la vouloir, d’être conscients des portées et d’en user pour enrichir la dynamique institutionnelle. Dans notre structure, le résident sera suivi par un médecin généraliste et un psychiatre.
Pour un premier contact, veuillez nous envoyer un courrier à asbl.chrysalis@gmail.com
Idéalement, nous souhaitons des échanges réguliers avec la famille afin qu’elle nous aide au maximum dans notre approche et dans l’évolution de leur enfant ou parent, mais il semble toutefois important de s’adapter à chaque situation familiale particulière en veillant préférentiellement à l’évolution favorable du résident.
Nous n’obligeons pas les parents à établir des contacts réguliers avec leur enfant. Il leur revient de choisir.
asbl.chrysalis@gmail.com
Fondatrice:
Edith Allaert Bertin
+32 2 652 25 17
Direction:
Catherine Azar
+32 472 963 829
chrysalis.direction@gmail.com
Rue du Cuisinier 135
1420 Braine l’Alleud
Sortie 22 sur la E19
Gare de Braine l’Alleud à 13 minutes de la gare du midi
(on vient vous chercher à la gare)
Ligne TEC n°40 arrêt Ermite Centre
asbl.chrysalis@gmail.com
Fondatrice:
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Direction:
Catherine Azar
+32 472 963 829
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Rue du Cuisinier 135
1420 Braine l’Alleud
Sortie 22 sur la E19
Gare de Braine l’Alleud à 13 minutes de la gare du midi (on vient vous chercher à la gare)
Ligne TEC n°40 arrêt Ermite Centre
Vestiaire des Papillons
(12 chambres individuelles)
Centre opérationnel depuis 2014
Auberge des Nuages
(10 chambres individuelles).
Agrément selon l’Arrêté du Gouvernement Wallon du 31 mai 2018 (demande en cours).